Sujet: IV. LES NATIFS • en savoir plus sur les natifs. Ven 9 Mar - 23:04
LES NATIFS ET LEURS MODES DE VIE
DESCRIPTION. Ils ont survécu à l’apocalypse. Les survivants sont revenus à un mode de vie ancestral jugé meilleur, sans pouvoir ou vouloir l'améliorer. Dans un premier temps, les savants et les plus anciens ont disparu, rendus responsables de la catastrophe par les jeunes générations. Un fossé s'est créé entre eux et le savoir d'autrefois, qui fut perdu et effacé. Si les traces de civilisation demeurent encore présentes sur toute la surface de la Terre, les technologies du passé furent bannies, jugées responsables de la catastrophe, pour tout reconstruire à partir de zéro. Cette fois, c'est en cohabitation avec la nature, porteuse de vie, que les bases se sont édifiées : plus question de chercher à la contrôler.
LA CARTE. Il existait autrefois douze clans, réduits à cinq lors de la grande expansion (voir en bas). Les cinq clans dominent désormais le territoire.
– L'Azgeda (peuple des glaces) – Le Trikru (peuple des arbres). – Le Graungeda (peuple de la terre). – Le Fayakru (peuple du feu). – Le Lanikru (peuple de l'eau).
EN SAVOIR PLUS. – Praimfaya et ses radiations : Il y a de cela 110 ans, le grand cataclysme a changé la face de la planète. Mais aussi de ses habitants, enfin de ce qui restait de ses habitants. Une grande partie des humains, mais aussi de la Faune et la Flore ont évolué. Les survivants ont vite changé leurs façons de vivre et leurs corps ont évolué également. Les premiers mois, ils étaient cachés à l'intérieur des ruines ou sous terre pour se protéger des pluies acides et des tempêtes nucléaires. Par la suite, ils se sont adaptés au nouvel environnement qui avait été ravagé. L'exposition aux radiations a fait en sorte que leurs corps développent une résistance à ses dernières, générant un système immunitaire bien plus fort. Avec le temps, ils sont devenus plus endurants et plus tenaces. Certaines maladies ont fini par disparaître et d'autres sont nées. Les Natifs tombent rarement malades, immunisés contre la plupart des maladies graves. Ils ont aussi une capacité de cicatrisation bien meilleure et rapide qu'auparavant. Mais l'exposition aux hautes radiations n'agit pas uniquement positivement. Il arrive que les nourrissons naissent déformés. Cela ayant également touché les animaux et les plantes. Si cela ne dérange pas les Natifs de chasser un cerf à deux têtes, en ce qui concerne les humains c'est différent.
– les bannis d'office : Toute déformation est vue comme une souillure, quelque chose d'impure. Il est de tradition de bannir une personne qui possède une malformation physique, même un enfant. Les Natifs pensent qu'ils préservent la pureté de leur sang en évitant de se mélanger à eux. Les bannis eux, doivent survivre en devenant fugitif ou nomades dans la zone morte, un désert des plus hostile et aride.
– les religions : Les anciens ont évolué pour survivre à ce grand changement. Ils n'ont pas que gagner des choses , mais en on aussi perdus. Beaucoup ont perdu foi dans les grandes religions du passé, qui ne leur a été d'aucune aide. Ils ont tourné leur croyance vers des choses plus en phase avec leurs environnements, voir à imaginer de nouvelles divinités, qui elles pourraient prendre soin d'eux. Aujourd'hui, chaque clan possède sa propre religion. Elle est liée à leur mode de vie ou à la nature.
– la langue : La langue aussi a été remaniée, l’anglais s’est transformé et est devenu le Trigedasleng (un anglais simplifié et basé sur les phonétiques). Une déformation du parler originel, qui est devenu le lexique utilisé par tout le monde notamment pour se protéger des anciens Hommes de la Montagne. L’anglais originel (“Gonasleng”) est appris uniquement par les guerriers.
– La loi du plus fort : Le principe de survie a rendu les natifs bien plus violents et brutal que leurs ancêtres. Leur société vise à encourager les personnes fortes, les mutations étant très vite évincées. Tout ce qui est considéré comme une faiblesse est rejeté. La force de corps et d'esprit est vue comme synonyme de survie chez les natifs. Cette envie, cette rage de survie les a poussés à être bagarreurs, à vouloir le combat pour n'importe quelle raison. Qu'elle soit justifiée ou non. Leur nature combative et leur tradition du combat rendent l'espérance de vie courte et le taux de mortalité élevée. Au sein des natifs, une personne est considérée comme étant un "ancien" à partir de quarante ans. Rares sont ceux qui dépassent les quarante-cinq. Seul le Lanikru à une espérance de vie qui atteint un peu plus de soixante-dix ans, de part leur pacifisme et leur mode de vie simple.
– Le combat et les armes : Combattre est devenu une seconde nature. On éduque tous les enfants à savoir se défendre dès leur plus jeune âge. Tous choisissent leur destin et la voie qu'ils souhaitent emprunter. Beaucoup deviennent des guerriers en plus d'un autre métier. Garçon comme fille. Le savoir de la guerre étant une notion quasiment vitale pour eux. Chaque peuple possède un ou plusieurs forgerons qui détiennent leurs propres manières de créer des armes. Elles sont aussi nombreuses qu'on le désire : lance, épée, fouet, arc et bien d'autre. Chaque Clan a son style propre de combat. Cette manière de vie oblige les natifs à être matures et responsables très tôt, on sort de l'enfance vers 12-13 ans pour devenir directement adulte. Les enfants doivent apprendre tôt à se débrouiller et à être capable de prendre des décisions. Malgré toute cette cruauté, les femmes enceintes sont très précieuses. Elles sont gardées par les meilleurs guerriers pendant les neufs mois afin qu'elles puissent enfanter dans le calme et sans avoir peur d'être attaquées. Elles sont protégées de cette violence qui définit leur quotidien.
La nature : Si les natifs sont majoritairement brutaux, ils sont aussi très respectueux et voir attentionnés en ce qui concerne la nature. Leurs ancêtres ont vite compris que la nature qu'ils avaient détruite pendant des décennies, était leur seule chance de survie. C'est pour cela que leur style de vie s'est adapté à leur environnement : pour éviter de dégrader celui-ci. Ils apprennent donc à vivre en respect avec la nature, mais aussi à reconnaître ce qui est bon ou dangereux dans ce qu'elle donne. Ainsi sans même être guérisseurs la plupart des natifs savent ce qui est comestible ou non. Même les personnes solitaires où exiler peuvent survivre, car ils savent chasser et utiliser les outils issus des plantes. Les natifs utilisent les chevaux comme moyens de transport, ce sont des animaux très précieux dont ils prennent soin. L'équitation est l'une des premières choses qu'on apprend à un enfant avec l'art du combat.
– Style vestimentaire : Perdant leur modernité et leur technologie, leurs façons de s'habiller est devenue plus simple. Le tissu de base est le lin et selon les régions, la laine, le coton ou la soie. On s'habille aussi en cuir et en fourrure. Les matériaux restent donc simples et faciles à traiter et transformer. Les couleurs sont majoritairement foncées car ce sont les plus faciles à obtenir, mais certains clans, comme le Fayakru, aiment la couleur et obtiennent du colorant avec du minerai, de l'ocre, des insectes, des plantes ou encore des coquillages. Si la matière est les formes restent élémentaires, le style lui est différent selon les clans.
– Les compétences : Retournant à un style de vie plus rustique et perdant une grande partie de sa population, la société ne possède plus de scientifiques. Ils ont donc également perdu leurs capacités scientifiques. Ne développant plus de technologie comme l'aéronautique ou le nucléaire. Ils sont retournés à des sciences bien plus basiques et utiles pour la survie, comme les mathématiques, la géographie et l'agriculture. Ils ont développé l'herbologie et la botanique pour créer des médicaments et l'alchimie pour les poisons. Bien qu'ils savent comment est constitué un corps, leur niveau de biologie ne leur permet pas de faire de chirurgie. Les natifs maîtrisent l'astronomie, leur permettant de se déplacer de nuit et de connaître les rythmes solaires et lunaires.
– Les ordres : Au sein des habitants, en dehors des clans, il y a des ordres. Des regroupements de personnes partageant un style de vie différent d'un clan, plus basé sur des règles spécifiques qu'un environnement, voir un culte plus sectaire. Le plus connu est celui du Riskines. Peu de personnes ont une bonne opinion de ce groupe d'assassins, de voleurs et de mercenaires. Faire payer ses prestations ou un devoir, est loin de correspondre à l'idée d'honneur très ancrée chez les natifs. Un ordre peu apprécié, mais tout aussi craint qu'envier. On ne peut parler d'histoire Native sans aborder la légendaire Meute. Aujourd'hui disparus, ce groupe existait autrefois pour guider et protéger les clans contre les dangers externes tels le Mont Weather et les créatures devenues monstre. Il ne reste plus que la rumeur d'une prophétie qui fait à la fois fantasmer et rêver.
– Les Nightbloods : Les nightbloods ("natblida"), ou sang de nuit, sont des natifs ayant pour particularité d’avoir le sang noir plutôt que rouge. Ils ignorent pourquoi ils sont nés ainsi et ce que cela implique. Cependant, les dirigeants de leur clan respectif sentent que ces personnes sont importantes. Seuls les prêtres du Trikru savent de quoi il en retourne.
Dernière édition par JUS DREIN JUS DAUN le Dim 11 Mar - 9:23, édité 4 fois
PNJ • ton pire cauchemar
JUS DREIN JUS DAUN
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Sujet: Re: IV. LES NATIFS • en savoir plus sur les natifs. Ven 9 Mar - 23:34
UN PEU D'HISTOIRE
LA CHUTE DU MONT WEATHER. Année 2151 : Les stations spatiales ne furent pas les seules à préserver des survivants de la guerre nucléaire. Aux USA, une base militaire fut habilité et fermée lors de la grande catastrophe. Protégeant ses occupants de tous les dangers des radiations. Grâce à une technologie qui les rendit totalement indépendant, les survivant ont pu se développer. Mais une fois la terre redevenue habitable, celle-ci ne l'était pas pour eux. Ils s'étaient isolés et protégés des radiations et leurs corps n'a pas évolué restant extrêmement sensible à ces dernières. Les scientifiques ont fini par adopter un projet visant à capturer des natifs et à se servir de leur moelle osseuse pour se rendre eux-mêmes résistant aux radiations et vivre à l'extérieur. Mais également de leur sang pour guérir plus vite d'une maladie ou blessure. Cela a fait beaucoup de dégâts chez les natifs durant des années et les "Hommes des Montagnes" étaient redoutés. Mais lorsque cela s'est su auprès des habitants certains se sont rebellés contre cette méthode et il y a eu une mutinerie. Pactisant secrètement avec les membres de la Meute, les batteries qui faisaient fonctionner l'ensemble ont été détruites et avec elle le système de confinement. Les personnes qui ne sont pas mortes durant l'explosion sont mortes à cause des radiations et par la lame des membres de la Meute. Voilà plus que dix-ans, que l'endroit est désert, ne restant que les ruines dans l'ancien lieu de vie. Même après tout ce temps, peu de natifs osent y aller.
LA GRANDE EXPANSION. Année 2168 : Posséder plus de territoire, Azgeda l'a toujours voulu, a toujours essayé d'avoir plus de terres en sa possession, toujours tenté d'être les plus puissants, les plus forts. Mais, pendant longtemps, toutes les tentatives échouèrent. La plupart des reines n'avaient pas les épaules ou le charisme, voire les deux, pour une telle entreprise. Puis il y eut Gara. Elle lança une grande offensive sur les clans voisins, les exterminant sans pitié, ne laissant que des ruines derrière son passage. De son côté le Trikru ne put rester sans rien faire, ne pouvant se permettre d'avoir un territoire moins étendu que son ennemi de toujours. Kris, le Heda du peuple des arbres, fit donc comme Gara et réduisit à néant les clans voisins au sien. Les pacifistes Lanikru, vulnérables et sans armée, acceptèrent une alliance avec le Fayakru pour survivre. Fayakru qui s'empara de deux clans pour montrer sa puissance et n'être pas en reste. Peu intéressé par l'extermination d'autres clans, occupé à résister aux massives offensives Trikru, Graungeda resta sur ses terres et sut se protéger.