Sur ma peau je sens le métal froid qui compose l'Arche. Que cela soit dans l'espace ou sur terre, cette masse de boulons et de plaques n'avait pas changer. Toujours aussi austère et frustrante. On en avait perdu un bout et on y vivait de façon quelque peu différente, mais je n'aimais toujours pas cette « machine ».
Allongée ventre contre terre, je soupir. Je râle intérieurement, je boude. J'avais même pas prit la peine de me mettre sur une banquette ou une chaise, non, j'étais par terre et j'étais très bien. La tête tourné vers le mur gris, à l'opposer de la porte. Cela m'éviterais de voir la personne qui rentre et je pensais à quelqu'un de spécifique.

J'adorais mon père, je l'aimais de tout mon âme, j'avais que lui, je ferais quasiment n'importe quoi pour lui. Mais me consigner dans une pièce, comme si j'avais 8 ans et qu'il m'envoyait au coin. Tout ça par ce que j'allais me promener, découvrir ce nouveau monde, apprendre ce qu'il offrait mais aussi ses dangers. Okay, je comprends le fait qu'il veut me protéger, mais il était par moment envahissant et foutrement borné. Bon je sais de qui je tiens ça. Mais c'était frustrant. J'avais toujours eu ce désire de liberté, et être enfermée, comme quand on était sur l'Arche, me mettait en colère. C'était sensé être une nouvelle vie, et je ne savais pas exactement ce qui le rendait si exigeant. Il se mettait trop la pression, depuis toujours.

J'étais certes fragile, mais je pouvais aider. Je commencés à récolter pas mal d'information sur notre environnement, mais aussi sur sa flore. On avait plus de quoi fabriquer des médicaments, et avec mes connaissance en botanique et mes escapade, j'avais pus pus commencer à faire comme un herbier. J'étais débrouillard et d'un esprit logique je pouvais me rendre utile au lieu d'être enfermée comme une gosse dans sa chambre. On m'avait suffisamment dit que j'étais trop fragile pour survivre, alors en plus être inutile, cela me mettait en colère.

       

Tout indiquait que la vie sur cette planète allait être compliquer. Loin d'être de tout repos. Le fait d'avoir vécut plus d'un siècle dans l'espace, d'avoir tout oublier de celle-ci. Avoir oublier comment il fallait faire, devait influencer beaucoup. Notre manière de vivre dans l'Arche, ne serait pas adapter à la vie sur terre, on allait devoir évoluer, changer nos habitudes. Cela allait être plus dure pour certains que pour d'autres. J'avais bien compris qu'il allait falloir qu'on créer une société, une communauté plus équilibrer et adapter à la vie ici. Changer les règles, et les normes. L'Arche c'était du passé. Mais je sentais que cela allait long et fastidieux.

Je le relève la tête quand j'entends toquer à la porte. Abby ? Elle allait s'attirer des ennuis. Elle était bienveillante et cela personne ne pouvait lui reprocher, mais c'était connu qu'avec mon père ce n'était pas la grande entente. Je ne voulais pas lui attirer d’ennuis. Lorsqu'elle ouvre la porte je me redresse et m'assois en tailleur.

-Je ne veux pas t'attirer d'ennuis. Tu a bien assez de soucis comme ça, sans avoir mon pater sur le dos. Il est du genre.....têtu.

Et en toute honnêteté on partageais ce trait. Je n'étais pas du genre à démordre de ma position, même si j'étais totalement soumise à l'autorité paternel. Même si j'acceptais de faire ce qu'on me disais, je n'acceptais pas d'avoir tord ou d'être rabaisser. D'où le fait que je ruminais souvent. Je regarde le plateau et prends un morceau de viande sécher. On en avait pas sur l'Arche, c'était étrange pour moi, de manger d'autres êtres vivants. Enfin conscients, pas comme les fèves ou les algues.

-C'est gentil, mais il ne faut pas laisser ceux qui on besoin de toi. Ici je risque rien...

       

La viande séchée entre les mains, je la regarde quelques instants. Je ne sais pas si un jour je m'y ferais. Cela me donnait pas envie, mais on avait pas de quoi faire nos difficile. Un jour quand on pourra mieux subvenir à nos besoin, qu'on sera mieux organiser, je reviendrais au régime précédent. Là c'était vraiment par obligation, on n'avait pas des champs suffisant. Je me demandais même si on y arrivera. Il fallait reprendre tout à zero et beaucoup d'entre nous aurait du mal à s'adapter et accepter que la vie serait différente. Surtout notre confort, ici plus de chauffage, plus de boite métallique qui te protège de l'extérieur. La vie allait être dure et certains font regretter d'être là. Peut-être moi même.
J'ai un petit sourire en écoutant Abby. Coriace, ô ça oui. Il avait beau être dure et autoritaire, il avait toujours sût s'occuper de moi, et j'avais manquer de rien. Me disputer avec mon père ne m’empêchait pas de l'aimer de tout mon cœur.

-Tu n'a pas de chance si j'ai l’entêtement double, par mon nom et mon futur métier.Dis-je en souriant.

Abby avait toujours bienveillant avec moi et très bon pédagogue, comme avec tous les jeunes qu'elle côtoyait. Même si j'étais la fille de quelqu'un qu'elle n'appréciait pas, elle avait toujours fait de son mieux avec moi. J'ai beaucoup apprit avec elle.

-On a trouver des traces de la skybox ? Quelque chose ? Savoir s'ils ont survécut à atterrissage.